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Nébuleuse Gilgamesh

24 septembre 2007

Réunion Gilgamesh au sommet

groupe2
Toute l'équipe de Gilgamesh était réunie il y a quelques temps pour une discussion au sommet. Au programme la revue des différentes sections, des statuts, des projets. Ce fut surtout le temps pour nous de saluer un membre cher à nos coeurs revenu en France: dgrv qui prépare qq courts métrages qu'on ne manquera pas de diffuser au sein de l'association.
louis
noam
La section cinéma s'est dotée d'un micro digne de ce nom pour les prises son
La cotisation a été confirmée à 12 euros
Le statut de Dgrv est maintenant celui de délégué secrétaire à la conquête du monde...

danielgrpe

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4 septembre 2007

Mets ta zone, Gilgamesh !

Samedi 1er septembre, à l'appel du collectif de télé alternative Métazone, qui prépare son occupation de la mairie du Quatrième pour la NUIT BLANCHE, quelques membres de Gilgamesh sont venus prêter main forte à la construction des panneaux d'un vrai-faux studio-télé.

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La première partie du travail, plutôt physique, a consisté a récurer ces grands panneaux ondulés.
La seconde, plus fun nous a laissé peindre, pocher et coller à l'infini, autour des grandes peintures de visages et de véhicules effectuées par "Boris", l'artiste invité de cette performance.

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Noam avait rapporté des piles d'Historia des années 50  dont les pages ont servis à d'innombrables collages.

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Emilia, maîtresse ès pochoir a découpé le logo métazone pour la signalétique et s'en est donnée à coeur joie.

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Compagnon de route de Gilgamesh, la vaillante Fanny a fini par rejoindre la tambouille.

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On peut aperçevoir sur ces photos certains membres de Métazone : Gauthier, Lili et Samuel, Daniel Duclos...

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La soirée s'est conclue par la projection de SANTA SANGRE de Jodorowsky, inédit en France, en espagnol sous-titré italien

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heureusement que la pantomime constituait le coeur symbolique de ce film...
c'était toute fois une bonne occasion d'apprendre deux langues simultanément.

Une expérience de l'extrême signée Métazone-Gilgamesh :p

27 août 2007

Création du site www.nebuleuse-gilgamesh.net

Le site www.nebuleuse-gilgamesh.net vient d'être mis en ligne .

Ajouts :

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25 juin 2007

[Ancien blog - N'oublions pas] Alone in the dark

Comme personne ne me surveille, je mets ce qui me plaît (mou hou ha ha). Voici donc un magnifique texte d'Aloysius Bertrand.

UN RÊVE

J'ai rêvé tant et plus, mais je
n'y entends note.
Pantagruel, Livre III.

Il était nuit. Ce furent d'abord, — ainsi j'ai vu, ainsi je raconte, — une abbaye aux murailles lézardées par la lune, — une forêt percée de sentiers tortueux, — et le Morimont (1) grouillant de capes et de chapeaux.
Ce furent ensuite, — ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, — le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, — des cris plaintifs et des rires féroces dont frissonnait chaque fleur le long d'une ramée, — et les prières bourdonnantes des pénitents noirs qui accompagnent un criminel au supplice.
Ce furent enfin, — ainsi s'acheva le rêve, ainsi je raconte, — un moine qui expirait couché dans la cendre des agonisants, — une jeune fille qui se débattait pendue aux branches d'un chêne, — et moi que le bourreau liait échevelé sur les rayons de la roue.
Dom Augustin, le prieur défunt, aura, en habit de cordelier, les honneurs de la chapelle ardente; et Marguerite, que son amant a tuée, sera ensevelie dans sa blanche robe d'innocence, entre quatre cierges de cire.
Mais moi, la barre du bourreau s'était, au premier coup, brisée comme un verre, les torches des pénitents noirs s'étaient éteintes sous des torrents de pluie, la foule s'était écoulée avec les ruisseaux débordés et rapides, — et je poursuivais d'autres songes vers le réveil.


(1) C'est à Dijon, de temps immémorial, la place aux exécutions.

Gaspard de la Nuit, 1842, III, VII

(LM)

 

16 juin 2007

[Ancien blog, n'oublions pas] THX 1138

Est ressorti cette semaine, dans trois salles parisiennes, et trois autres en France, le deuxième film de Georges Lucas (avant Star Wars, donc), THX 1138, présenté en "director's cut".
Il s'agit ici, contre tous les préjugés pesant sur la personne de l'auteur (certains vérifiés, d'autres beaucoup moins), d'un grand film ; sans le porter aux nues, car il manque, malgré tout, de la puissance d'un Brazil ou d'un Ghost in the Shell, c'est une oeuvre remarquable, originale, et qui n'a pas vieilli, bien au contraire.
Sur une trame attendue, typique de l'univers dystopique où il embarque son spectateur, Lucas nous sert, par des scènes à la fois naturelles et admirablement orchestrées, une vision très subtile, dont le caractère abstrait n'efface pas la virulence métaphorique vis-à-vis de la société qui est la nôtre.
Une des grandes forces de ce film est son absence complète de clichés, de didactisme et de facilités ; point de lourds passages explicatifs qu'on trouve dans la mauvaise SF, mais une attention sincère et véritable à ses personnages, un déroulement à la fois contemplatif et heurté par un montage qui parasite son récit par le parallèle administratif et totalitaire où figurent les multiples écrans de surveillances qui quadrillent chaque seconde de la vie des protagonistes, et suppriment toute ombre d'individualité. A ce montage, virtuose et profondément moderne à tous points de vue, vient s'ajouter une mise en scène proprement exceptionnelle, qui cadre admirablement les visages et sonde la complexité des émotions, qui sait tirer parti de la nudité de certains décors en la sublimant, et qui ne prend jamais son spectateur pour plus bête qu'il n'est.
La société décrite, auscultée à travers le parcours d'un héros hébété et ordinaire en butte à la répression d'un système implacable, évoque brillamment, sans jamais dicter d'interprétation pesante, les évolutions destructrices d'un monde dont l'horreur vient non pas d'une violence trop peu subtile, mais d'une discrète manipulation de tous les instants, qui par là même est bien plus efficace.

Tout cela, servi par une interprétation remarquablement épurée et une photo impeccable, donne un film excellent, que sa retenue et son caractère peu surprenant ne doivent pas discréditer.
Je vous le conseille donc chaudement, même si la période présente est très prodigue en films de qualité (et c'est tant mieux !).

LM

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14 juin 2007

[Ancien blog, n'oublions pas] Pour commencer le flot...

 Voici un petit poème de Jean de Sponde, qui m'a beaucoup marqué, tout simplement.
enjoy !


Tout s'enfle contre moi, tout m'assaut, tout me tente,
Et le monde, et la Chair, et l'Ange révolté,
Dont l'onde, dont l'effort, dont le charme inventé,
Et m'abîme, Seigneur, et m'ébranle, et m'enchante.

Quelle nef, quel appui, quelle oreille dormante,
Sans péril, sans tomber, et sans être enchanté,
Me donras-tu ? Ton Temple où vit ta Sainteté,
Ton invincible main, et ta voix si constante ?

Et quoi ! mon Dieu, je sens combattre maintes fois
Encor avec ton Temple, et ta main, et ta voix,
Cet Ange révolté, cette chair, et ce Monde.

Mais ton Temple pourtant, ta main, ta voix sera,
La nef, l'appui, l'oreille, où ce charme perdra,
Où mourra cet effort, où se rompra cette onde.



Sonnets sur la mort, XII, 1592

LM

8 juin 2007

[Ancien blog, n'oublions pas] Fonctions administratives

Administrer du strass à l’Administrazion.


Le Président : près de ses dents, le Président part perpétuellement en quête de sang frais et d’idées neuves et jure de s’engager corps et âme dans la vie et l’action de l’association. Il n’hésite pas à faire entendre sa voix. Il est la voix.

Le Trésorier : sa parole est d’or, il veille à la survie économique d’une entreprise parfois endiablée. Il sait les Chiffres et les mystères d’Eleusis : il démele donc les arcanes de l’Administration. Il est la base du pilier.

Le Secrétaire : la, en l’occurrence. Elle est la gardienne des secrets, elle sait lire dans les couleurs de l’air. Connaissance des langages secrets de la Toile recommandée. Elle veille au grain, et fait ce qui lui plaît. Elle est l’intellect.

8 juin 2007

[Ancien blog, n'oublions pas] Acte de naissance

 Chers amis, à l’occasion des premiers pas de notre association loi 1901, la Nébuleuse Gilgamesh, voici un petit texte qui retrace sa création et vous invite à rejoindre l’épopée en question :

Toute cette aventure commence en la cours d’un Méridien avec la naissance de la revue de poésie Gilgamesh, qui réunit quelques lunatiques venus à Paris faire leurs humanités sans austérité aucune. Avec l’aide de plusieurs lycées du Quartier Latin, la revue de poésie Gilgamesh paraît par trois fois, de 2004 à 2007 : c’est un petit cahier de 60 pages en lequel voltigent des textes hétéroclites.
Hétéroclites, parce que les poèmes provenaient des personnes les plus diverses, mais la mosaïque fonctionnait, et c’était le rêve initial : donner à voir, faire vivre la poésie telle qu’elle nous entourait, publier des recueils, comme on recueille et agence des gouttes de rosée.
En quête de tels poèmes, on fit de prodigieuses rencontres, et les liens qui se tissèrent dépassent largement le cadre du quartier latin. De fait, ni les auteurs ni les membres de la rédaction ne se cantonnaient à l’écriture : la calligraphie, les collages, le dessin, la peinture, le théâtre, la photo, les courts-métrages étaient de la partie, parfois tous en même temps, lors d’épique réunions nocturnes en un Bunker de Verre.
Créer une association loi 1901 c’était l’occasion d’élargir le champ de nos activités dans toutes ces directions, de devenir une plate-forme officielle pour négocier avec les institutions, pouvoir recevoir des bourses, participer plus activement à toutes les manifestations culturelles. Donner un cadre plus formel à notre perpétuel Appel aux textes et aux Créations. Exister.
Ainsi on déborde de la poésie, vers d’autres horizons, ou plutôt on fait déborder la poésie.
Vents stellaires ! Joyeuse épopée. On décida du libellé « promotions de la création contemporaine, dans tous les domaines artistiques » et c’est un peu pompeux, mais c’est assez ouvert d’esprit : encourager la création par tous les moyens et vivre la poésie au jour le jour.
La Nébuleuse Gilgamesh est conçue comme un espace de rencontre et d’émulation, entre jeunes créatifs, proposant des moyens variés pour que les grands projets sortent des placards, procurant un cercle de lecteurs et d’amateurs variés et intelligents, parce que la création s’affine dans l’échange. Divers budgets seront mis en place pour des projets croisant plusieurs disciplines. Il s’agit de faire tourner les mots, les noms, les images. Faire l’art de la vie et de la ville. Sortir de la contemplation. Ne plus jamais s’ennuyer. Participer à une véritable Nébuleuse touche-à-tout.
Il n’y a bien sûr nulle obligation, nulle estampille gilgamesh ! Juste des yeux, des mains, des oreilles : une autre voix, contre la léthargie : écrire, crier, créer. Aussi s’amuser, découvrir, et vivre enfin.
Concrètement, qu’avons-nous pour le moment en projet ?
-La mise au point du quatrième numéro de la revue Gilgamesh (les trois premiers on t té tirés à 300 exemplaires chacun) : tout est à débattre, doit-on l’ouvrir à la prose ? à l’image ? pour un numéro illustré de peintures, de photos, de dessins en couleurs et de qualité, peut-on envisager la parution d’un supplément illustré ?
-L’entrée dans le monde de la micro-édition, pour éditer une compilation des trois premiers numéros, et des plaquettes de théâtre et de poésie pour publier les œuvres naissantes des différents membres (et pourquoi pas les vôtres !).
-Le collectif de télévision alternative Métazone nous a contacté pour une intrigante collaboration à la Nuit Blanche, puisqu’ils ont pour terrain de jeu et de projection vidéo l’intégralité de la Mairie du IVeme arrondissement. La Nébuleuse pourrait y faire vivre toutes sortes de créations pendant la nuit, et faire partie du Staff (avec des artistes comme Jodorowsky ou Miss Tic). Toutes les idées et projets, toutes les propositions sont à ce sujet les bienvenues !
-L’édition d’un jeu de Tarot de Marseille réalisé en peinture/collage/infographie.
-à venir : la mise en place d’un Podcast, qui pourrait relayer toutes les formes de créations sonores des membres. / projet de pièce de théâtre moderne, jouée et filmée / séries de courts-métrages réalisés autour d’un thème commun par une dizaine de personne différentes / proposition d’un recueil de poésie sur un thème précis, à la requête de l’école Estienne des Métiers de la Lettre, qui en ferait un livre…

La Nébuleuse Gilgamesh ne cherche donc qu’à être un réseau, un terreau fertile pour la création : ce réseau sera bientôt desservi par une refonte du Site http://nebuleuse.gilgamesh.free.fr/ sur le principe d’une véritable bibliothèque virtuelle, d’un Forum simplifié, et d’un Blog conçu comme un flux continuel d’infos, de projets, de propositions de sorties et de réunion, modifiable par tous les membres de l’association grâce à une simple adresse mail.

Bref il s’agit tout simplement de ne plus jamais s’ennuyer : il se passe toujours quelque chose quelque part, à nous d’y être ou de le faire advenir !
Bien sûr, les questions de tout genre sont les bienvenues !
Et l’Appel aux Textes et aux Créations reste ouvert : c’est le moment de rouvrir certains tiroirs !
(créations : poèmes, images, collages, pochoirs, symphonies, peintures, dessins,enluminures, poèmes épiques, vaudevilles, improvisations, visages, compositions,
apparitions...)

20 mai 2007

[Ancien blog, n'oublions pas] Gal'eries Dards

 Dorian&Noam
sont heureux de vous annoncer la naissance décalée
de leurs galeries Flic'kr

Noam : http://www.flickr.com/photos/7198600@N04/
Dorian : http://www.flickr.com/photos/8376469@N05/

et seront régulièrement mises à jour, nous invitons les graphistes de toutes sortes à faire de même !

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